« Claude Rich excelle à faire pressentir les gouffres d’une âme trouée, perdue dans le vide et le rien. Lui si brillant, si distingué, si disert et habile de rôle en rôle semble soudain aux prises avec l’amnésie, l’aphasie, l’absence, le vertige. Tragique, enfin. Et il fait peur tout à coup, parce qu’on le sent capable de tout… Comme est capable de s’offrir en sacrifice expiatoire celle qui a tout donné, celle qui a trop aimé. Juliette – Christiane Cohendy, exaspérante et sublime, domestique et disciple, une sorte de folle aussi.

Fabienne Pascaud
Télérama